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attention ne s'applique pas aux hotels

Camino del Norte, Irun/Oviedo 2015



Le Camino del Norte ou Camino de la Costa, chemin du Nord



Je précise que cette carte vient du site suivant dont je me suis inspiré pour préparer ce chemin. Et je les remercie :
http://www.chemins-compostelle.com/itineraires/44/le-camino-del-norte
et qu'il ne m'en voudront pas de l'utiliser, en même temps, je leur fait un peu de pub

chemin du Nord, cette appellation étant la plus proche de la réalité, en fait, on ne voit pas si souvent que ça la mer, donc la côte ? !

Ne sachant pas ou marcher en hiver en France, tout est fermé, pas d'hébergements, bref, direction l'Espagne, la-bas, ça travaille toute l'année et à des prix largement inférieurs à ceux pratiqués chez nous, je n'ai rien réservé à l'avance, tout au plus, une ou deux heures sur ebooking avant d'arriver au point d'étape.

A noter qu'il commence a y avoir de plus en plus d'albergues sur ce chemin, dont les pélerins sont de plus en plus friands, vu l'autoroute qu'est devenu le camino Frances. Par contre, à cette époque de l'année, elles sont fermées, à part quelques exceptions, faut dire qu'au mois de décembre, malgré un super temps, il n'y a pas beaucoup de fous qui marchent !

certaines étapes peuvent paraître courtes, mais c'est pour des causes de présence d'hébergements, maintenant bien sûr, suivant vos longueurs d'étapes déterminées par vos possibilités physiques, vous pouvez faire un découpage différent. Mais rappelez vous, ce chemin est plus sportif que le Frances ! et plus dur que le chemin des douaniers (GR34) en Bretagne, rien  voir.

Je n'ai pas voulu partir de Bayonne, la traversée des villes cotières françaises ne m'interressaient guére, d'ou le départ d'Irun.

ce chemin m'a quelque peu déçu du fait que c'est des journées entières à arpenter du goudron, et en fait, à part quelques portions, on ne longe pas la côte malgré son nom de camino Costas. Certaines parties sont très belles, question paysage, je le préfère au camino Frances, il est aussi plus sportif, certaines étapes d'après le guide sont données pour des dénivellés positifs cumulés jusqu'à 700 m, ça commence à faire !

Autres remarques pratiques:

le guide, pour ma part, j'ai trainé le guide Lapère version 2011, que j'avais acheté une vingtaine d'euros,  à une certaine époque, maintenant, il semble qu'il se vendrait à prix d'or sur internet, mon conseil, aucun intérêt, le guidage est nul, quand au résumé des intérêts touristiques,  vous aurez la même chose dans les offices de tourisme, et une fois utilisé, vous pourrez vous en débarrasser, donc gain de poids, en plus ce guide pèse le poids d'un âne mort, les cartes, un simple trait avec des points, sont inexploitables. Les hébergements ne sont pas du tout à jour, et sont plus particulièrement orientés pensions que albergues !

je ne connais pas la nouvelle mouture, j'ai cherché à voir des extraits sur internet, mais rien, donc méfiez vous avant d'acheter, à la limite, contacter l'éditeur et demander des copies de quelques pages !

A part dans le centre des villes ou le balisage fait souvent defaut, cependant de trop rares exceptions avec des incrustations de coquilles en bronze sur les trottoirs, pour le reste, c'est extremement bien balisé avec des flèches jaunes peintes un peu partout, faut juste ouvrir les yeux, mais on en prend vite l'habitude, surtout si vous avez fait d'autres chemins en espagne, ils sont tous balisés comme ça, c'est autrement plus visibles que le balisage rouge et blanc de chez nous, et je dirai que c'est même fait plus judicieusement que chez nous ! aussi bien que sur le camino Frances, par contre, si sur celui ci, quand vous êtes perdu, il y a toujours quelqu'un pour vous remettre sur la voie, sur le Nortes, c'est bien souvent l'indifférence générale, mais bon, il y a quelques fois une bonne âme pour vous rediriger.

Autre point non négligeable, je n'ai vu aucune horde de chiens sauvages prêtes à m'attaquer, bien au contraire, beaucoup de chiens, mais toujours en laisse, ou au bout de chaines très longues à l'entrée des propriétés, mais ils ne peuvent atteindre le chemin, ou cloturés, dommage que ce ne soit pas pareil en france ou à tout instant vous pouvez voir débouler des chiens d'une cour et vous faire sauvagement agressé, comme c'est arrivé à un copain avec qui je marchai sur le St Jacques d'Arles, d'ou l'intéret d'avoir des bâtons, le copain, lui n'en avait pas, et l'étape s'est terminée chez le toubib pour le constat et vaccin antirabique,  ensuite à la gendarmerie pour dépot de plainte, et à chaque fois, sans rendez vous, donc des temps d'attente, je vous dis pas, et une belle blessure à la jambe, sans compter le pantalon foutu ! 

Je ne donne pas les hébergements, juste le prix que j'ai payé, tout a été pris sur ebooking, au jour le jour, le choix du standing et donc du prix vous appartient, a noter que l'on trouve de plus en plus les albergues sur ebooking ! bon à savoir. Par contre, vérifiez bien que vous réservez dans la bonne ville, et non pas une autre du même nom, ça m'est arrivé, que lorsque vous arrivez, vérifiez bien le nom de l'hôtel, parce que vous pouvez en avoir un de chaque côté de la rue avec un nom pratiquement semblable, ça m'est arrivé aussi !! et il vous faudra payer pour réservation et absence ! enfin, dans mon cas, ça s'est réglé à l'amiable, et point primordial, que la distance ne soit pas excessive par rapport au centre ville, autrement gaffe aux km supplémentaires pour aller bouffer et revenir, ! soyez vigilant !

pour la bouffe justement, suivant vos choix, vous pouvez manger pour une douzane d'euros en moyenne, plus si vous voulez du vin en rab, du pain ou autre choses n'étant pas comprises dans le menu de base, ou si vous redemandez des portions supplémentaires.

enfin bref, passons aux choses sérieuses, pemière partie de IRUN à SANTANDER


jour 01 le 08/12/2015 de Irun à San Sebastian    24,5 km

Dans Irun, ça commence déjà bien, je ne vois pas de balisage, juste un peu avant la sortie, ouf, les fameuses flèches jaunes, enfin! montée régulière  jusqu'au sanctuaire de la Guadeloupe, chemin sur les crêtes mais pas du bon côté, vois pas la mer, mais la vallée avec ses villes et zones industrielles, bof ! Arrivée au petit village très sympathique de Pasai Dombane, ou vos pourrez voir la maison de Victor Hugo, petite traversée en bateau pour aller en face, 70 cents d'euro pour environ 1 minute de traversée. très charmant tour ça. De l'autre côté, longe l'embouchure et au bout ..... la montée par escalier  de la mort qui tue, surtout si vous êtes parti sans entrainement, un peu comme moi :-( ,  j'ai commencé la fleur au fusil, ben, au milieu, j'avais déjà lacher le fusil, et il ne restait plus que la fleur pour l'enterrement, sans rigoler, j'ai bien cru faire un malaise au milieu, heureusement, vu le monde, par fierté, j'ai héroqiuement résisté, diminuer la cadence et séance de soufflage en haut, ouf ! Ensuite, longe par les hauteurs, plus ou moins la mer , aperçu du phare d'Argent, avec encore une bonne montée, et enfin descente, facile par des escaliers vers San Sebastian, très belle ville. la pluie commence à tomber après avoir menacé toute la journée.
hébergement 30 euros

jour 02 le 09/12/2015 de San Sebastian à Zarautz    22,3 km

Heureusement, toute la pluie du ciel, oui, il y en a eu beaucoup, est tombée pendant la nuit. Et la journée sera magnifique. commence par une bonne montée, et ce sera le menu de la journée compléte, montée et descentes. Certes pas longues, ni spécialement violentes, mais à la fin de la journée, ça compte. Attention à la longue descente vers ORIO, si vos godasses glissent sur la roche mouillée comme sur une mer.e de chien, en plus vu la saison, c'est des tapis de feuilles mortes, gaffe ou bobo au derrière. D'après certains, c'est du chemin romain, donc pavage en roches. Dans mon cas, quelques petites frayeurs mais vite ratrapées avec les bâtons et les godasses ne sont pas encore trop usées. Dans le petit port d'ORIO, certains équipements sur les bateaux m'interrogent, mais je ne sais pas a quoi ça sert, et je ne trouve personne qui parle français pour m'expliquer, tant pis. D'après ma carte, il y aurait un chemin qui longe la côte, mais le camino n'y passe pas, pourquoi, est-ce en mauvais état ? dommage, l'étape aurait pu en être encore plus belle. Et du goudron, du goudron, pratiquement, je dirai que les 2/3 du parcours aujourd'hui,  seront goudron.
hébergement 37 euros

jour 03 le 10/12/2015 de Zarautz à Deba        26 km

temps moyen, couvert ou éclaircies. Débute par une longue promenade amménagée sur trottoir, le long de la côte, environ une heure, Après, le sérieux commence, je pense que cette journée est encore pire au point de vue relief que les 2 jours précédents ! ca n'arrête pas, pire que les montagnes russes, beaucoup plus violent. Par contre, c'est pas vraiment côtier, de temps en temps, petit aperçu de la mer, mais faut l'apprécier, ça ne dure pas. Et puis, du goudron ou autres revêtements en béton. une étape qui se mérite. mais il semblerait que demain, ce soit encore pire !
hébergement, aujourd'hui albergue, 5 euros,  et oui, ouverte, et l'hospitaleros a pitié de ma credential, un vulgaire dépliant avec quelques cases, et il me donnera une credential toute neuve, rien que pour moi. Par contre, pas de cuisine !

jour 04 le 11/12/2015 de Deba à Markina-Xemein     22,8 km

Beau temps, la mer juste au début, étape de montagne, donc beaucoup de relief. Superbe petite vallée avec des moutons et vaches et leur clarines. Croisée avec des chevaux en liberté qui se foutent de votre présence comme de leur premier crotin, Et  là, je chemine, ben oui, peut pas faire autre chose sur un chemin, j'aborde un petit chemin forestier, détendu du gland, euphorique, quand soudainement, comme un roulement de tambour, la terre se met à trembler, connaissant ce que ça signifie, déjà été confronté au même problème une fois en ardèche, je me planque vite fait derrière le premier arbre, et bien m'en fait, deux  chevaux complètement emballés, affolés, yeux exorbités, galopent à plein régime,droit devant eux, ils vont me passer à 50 cm du nez, que leur est-il arrivé? 5 minutes plus tôt, eux aussi, détendus du gland paissaient leur vertes patures, why? j'entendrai leur clochette un certain temps devant, du coup, ça me fout un peu les jettons de continuer, ou et comment vais les retrouver? finalement, je vais les revoir à la croisée de deux chemins, ben oui, un seul et in n'y a pas de croisée! calmés et me dédaignant à nouveau, ils repartent tranquilles me montrant leur gros popotin!  donc gaffe un peu  aux chevaux en liberté.
Et puis, deuxième incident de la journée, en arrivant à Markina, un petit truc a 4 pattes, sorti de nulle part,  d'une maison,  me fonce dessus, sans bâton, il m'aurait choppé la cheville ce p'tit con, je me retourne, ulcéré, je le regarde de mon regard de tueur, l'apostrophe, < Olà, Zorro, quétal ? > , dans sa grande témérité, doublée d'une grande insolence, il continue à me harceler, je sors ma rapière et lui administre un bon coup de bâton dans les quelques dents qui lui restent, je vous rassure, pas méchament, je ne lui ai rien cassé, un gros, oui, il aurait morflé, mais là, ce petit insignifiant qui se veut plus gros qu'un modeste pélerin, il en reste sur le cul, sidéré, il repart le gland entre les jambes! il ne se doutait de rien le canidé, non mais !
hébergement avec repas 1/2 pension 28 euros mais sans ptt dej

jour 05 le 12/12/2015 de Markina à Gernika-Lumo     25 km

pas grand chose à dire, beau temps, mais ce matin, gelée blanche dans les campagnes. Quelques paysages, mais pas de mer. Par contre entre gadoue, béton, et les 7 ou 8 derniers km sur goudron, c'est pas folichon. A la fin, je n'ai pas suivi les flèches jaunes, ça partait je ne sais ou ? donc suis resté sur mon tracé récupéré sur le site du camino. Faut savoir que quelques fois, des petits malins cherchent a vous détourner pour vous faire  passer près d'un commerce ou autre truc commercial. Un tronçon offre deux possibilités, pour descendre vers le village, une par la route certainement pour les temps dégueux, et l'autre plus incertaine, je ne vais pas choisir la bonne, et encore je n'avais pas de pluie, mais alors, j'ai eu la gadoue jusqu'au chevilles, chemin mal entretenu, des ronces qui dépassent et se lient d'amitié avec le pélerin, et suis pas sûr que par fortes pluies, les ruisseaux ne débordent, vu la présence de limons sur les bords.
hébergement 15 euros

jour 06 le 13/12/2015 de Gernika à Lezama        21,3 km

toujours avec le beau temps, mais ça caille. je ne verrai pas le fameux chêne à Gernika, dommage ! Je vous refait pas le coup du ça monte et ça descend, on est toujours en petite montagne, Toujours du goudron, de la gadoue et autres joyeusetés, comme hier, des passages désastreux créés par des gros tracteurs forestiers. la gadoue vous monterait presque qu'aux oreilles. Quelques minutes de frayeur, un patou qui garde un troupeau, enfin 3 ou 4 moutons, heureusement derrière un grillage.  Il n'était pas content, je sentais bien qu'il était brimé de ne pas pouvoir me bouffer ! Une rencontre sympa avec un pélerin Tchèque, parti de chez lui depuis 4 mois, et sous la tente, courageux le gars ! Ce soir, ce sera le luxe, hotel à 54 euros sans bouffe, mais la proprio m'offrira une bière, sympa, non ?
hébergement 54 euros

jour 07 le 14/12/2015 de Lezama à Bilbao        11,5 km

temps mitigé avec vent plutôt soutenu, si vous êtes un pur et dur pélerin like me, vous ferez quand même cette étape très courte à pied. Juste pour voir le mont Avril, autrement, étape d'aucun intérêt, que du goudron, la sortie de Lezama et l'arrivée à Bilbao, rien à voir, je ne vous en voudrais pas si vous choisissez le bus, ce qui vous laissera un plus de temps pour visiter Bilbao. En arrivant à Bilbao, je passai près d'un bar avec attroupement, un mec reposait sur le dos sur le bitume froid de la  rue, avec une couverture par dessus, seuls dépassaient les pieds pointés vers le ciel, d'après ce que j'ai pu comprendre de la discussion entres deux vieilles espagnoles, il aurait été victime d'un règlement de compte, et qui venait juste d'arriver, les flics étaient encore en train de sécuriser le périmètre. Gaffe, un balle perdue et votre pélerinage pourrait vous envoyer par le plus court chemin vers St Jacques !
hébergement 28 euros

jour 08 le 15/12/2015 de Bilbao à Portugalete    19 km

pas terrible, de la pluie et mare du goudron, ça commence à me décourager. et pas grand chose à signaler,
hébergement, pas noté et à ce jour oublier ?
jour 09 le 16/12/2015 de Portugalete à Castro-Urdiales    25,7 km
Départ pénible sur un chemin vélo piéton, 3h de marche sur ce revêtement en goudron,  et après idem! Dommage, la deuxième partie, on aperçoit la côte. J'ai failli devoir me dérouter, un premier automobiliste s'arrête et j'arrive à comprendre que la route est fermée, je n'en comprend pas les causes, bref, je le laisse partir en faisant mine de faire demi-tour pour lui faire plaisir, et je continue, si la route est vraiment fermée, je vais être mal, le détour rallonge cette étape d'environ 8 km déja assez longue pour moi. Et paf, quelques km après, je tombe sur une grosse fumée qui coupe la toute, et un barrage de police, c'était ça qu'essayait de m'expliquer ce brave espagnol, on essaye de me faire comprendre qu'en fait, il y a le feu sur une petite portion de 200 m le long de la route, mais entre les volutes de fumée et quelques flammes couchées par le vent, on aperçoit le véhicule de pompiers de l'autre côté de l'incendie, les gendarmes, moyennant que je me tienne une guenille sur la figure pour éviter les émanations acceptent de me laisser passer mais sans trainer et en faisant gaffe aux quelques flammes qui peuvent s'agraver rapidement, et donc, j'y vais. Vais respirer un peu de fumée, mais rien de grave, ça ne picotera même pas les yeux.  J'avais un peu peur de me faire sérieusement engueulé par les pompiers en arrivant près d'eux, mais rien du tout, pas un regard, pas un mot,  comme quoi, j'ai bien fait de tenter de rester sur cette route, un coup de poker réussi. Toujours plus loin, un passage un peu "visqueux", mais inévitable, impossible à contourner, un petit tunnel, on en voit la sortie, renforcé avec des poutres, mais un panneau interdit, mais bon, pas le choix, donc j'y vais ! plus loin, la route qui longe la mer, à un endroit est passablement abimée, ça s'effondre plus ou moins, vu l'érosion, je pense que dans quelques années, il faudra passer ailleurs. Enfin Castro est une belle petite ville.
hébergement 20 euros

jour 10 le 17/12/2015 de Castro à Liendo        23 km

toute la journée goudron sauf un petit passage de 2 km. Attention au petit village de PONTARRON d GURIEZO, a la sortie, le chemin vous emmène par la gauche, me suis fait engueuler par un petit vieux parce que je refusais de partir par la droite par la route! et donc il m'engueulait parce que je faisais plus confiance au guide qu'à lui qui connaissait la région comme ça poche, et que du coup j'allais m'allonger de 7 km. Bref je continue, 1 km plus loin, un autre vieux, c'était leur jour  de permission, :-) , bref, même topo, lui aussi me dit de faire demi tour et de passer par la route. donc aaprès une brève concertation avec moi même, je me décide à faire demi tour et prendre la route. C'est vrai qu'au début, ça se passe bien, mais je vais comprendre le détour du guide, la route devient très dangereuse, de nombreux virages en lacets très serré, tout en montée, sans visibilité pour moi, pas plus que pour les automobilistes,  et impossible de marcher sur le bord pour éviter une nombreuse circulation! Bon, du coup, j'ai plus envie de faire demi-tour, parce que là, du coup, ça rallongerait sacrément l'étape, donc je me mets en mode veille du bruit, et je m'engage dans les virages dangereux que quand je suis sûr de ne pas entendre le bruit d'un moteur, je choisis aussi le côté en estimant le moins dangereux, bref, j'en sortirai vivant, c'est y pas un exploit ça? mais de la route dangereuse, il y en a depuis le début, et ce jusqu'a la fin. A certains endroit, on peut longer la chaussée en enjambant les rails de sécurité, mais c'est pas partout. donc le chemin du guide, ne me demandez pas, je peux pas vous répondre, si ce n'est que d'après la carte, c'est aussi une route goudronnée, mais sans doute moins fréquentée et peut-être avec une bordure piéton comme certaines ?
hébergement 1/2 pension sans ptt déj 30 euros

jour 11 le 18/12/2015 de Liendo à Santona        12,5 km

Bof, encore une étape pas terrible, et surprise, le passage qui aurait pu en remonter le niveau, traversée en  bateau de l'estuaire, ben, après le 1 décembre, plus de bateau, donc pas le choix, soit un bus, mais moi, non, donc va falloir contourner, heureusement c'était une étape courte, du coup, je pense que ça doit atteindre les 20 km. passage par COLINDES, TRETO et CICERO, les 5 derniers km sont dangereux, tout au moins à l'heure ou j'y suis passé, entre 12 et 13 h, petite route étroite, la CA-241 entre les marécages des lagunes de chaque côté, impossible de monter sur les bordures, il n'y en a pas partout, les voitures vous frôlent dangereusement, certains conducteurs bien urbains s'écartent, clignottent pour prévenir les autres,  mais d'autres n'auraient à priori qu'une envie, de vous voir sauter dans l'eau pour qu'ils n'aient pas un petit coup de volant à donner pour vous éviter en sécurité. Et puis quand il y a une file, si le premier vous voit, si il ne mets pas son cligotant, les autres qui suivent vous arrivent droit dessus, pour rester poli, ils roulent à l'enculade ! bande d'en.ulés. Et avec les camions, adressez vous directement à St Jacques, à priori, il a eu pitié de moi! on retombe sur ce qui a fait la mauvaise réputation du Frances il y a quelques années. Maintenant, il a été amménagé pour la sécurité des pélerins, on peut penser, que là aussi, vu l'augmentation des pélerins, ils arriveront enfin à faire quelque chose? En résumé, je ne comprend pas qu'ils suppriment le bateau en hiver qui justement éviterait cette portion très dangereuse?
hébergement 20 euros

jour 12 le 19/12/2015 de Santona à Guemes    20,6 km

Il a plu tout la nuit, mais pas cette journée, par contre vent soutenu et encore pire ce soir. Donc la journée commence par du goudron pour ne pas changer, passe devant un important pénitencier de 1907, dont les portes ne s'ouvriront pas et resteront fermées, ;-) , Ensuite si vous le désirez, vous pourrez passer sur une grande plage, moi, je suis resté sur le goudon, quand même moins fatigant à mon avis que le sable. Et au bout, une solide montée pour contourner la pointe de la falaise, certainement très glissante par endroits par temps de pluies au vu des roches qui affleurent, la descente de l'autre côté, est assez raide. pensez à vos bâtons, enfin pour ceux qui en utilisent. En haut, la vue est superbe, vous apercevez entre autre la longue plage, environ 2 km que vous allez fouler après être descendu. Profitez en au max, après, à part 200 ou 300m de petit chemin, tout le reste ne sera que goudron. J'en suis réduit à éviter les détours du guide qui eux aussi sont sur des chemins goudronnés, qui n'amènent à rien, les rares chapelles ou églises seront toutes fermées depuis le début et ce jusqu'à la fin, donc pas d'intérêt autre que de n'user inutilement ces godasses, dont les semelles se dégradent très vite sur cette sorte de revêtement. A noter que  le soir, si vous manger au restau, depuis 3 ou 4 jours, ils ne servent pas avant 20h30, c'est long d'attendre. Il ya bien la télé dans les pensions, mais quand on ne comprend pas l'espagnol, ça ne sert pas à grand chose.
hébergement 33 euros sans bouffe   

jour 13 le 20/12/2015 de Guemes à Santander    11 km

Aujourd'hui, dernier jour pour cette première partie, départ dans la grisaille brouillardeuse, et froide. Le vent est enfin tombé, exhalant son dernier souffle. ces derniers KM se feront toujours sur le goudron, jusqu'à la sortie de SOMO, pas la peine d'aller jusqu'à la pointe, je dirai qu'on gagne 2 km, l'embarquement pour traverser l'estuaire et finir à SANTANDER peut se faire bien avant, au tout début, quand vous arrivez sur un espèce de quai à Las VENTAS après les dernières maisons, un abri bus, sur la droite quand vous regardez au loin, face à vous, SANTANDER,  vous permet d'attendre sans vous faire flotter, enfin, moi, il ne pleut pas :-)  , 2,70 euros la traversée pour je dirai, de mémoire,  20 minutes de traversée. 

départ de Santander dans l'après midi pour retourner à Bayonne récupérer mon véhicule. Compagnie de bus internationale espagnole ALSA.   


Pour cette première partie, mes pensées les plus secrètes, je vais vous dévoiler.
chemin pas toujours facile, de par le relief, mais en grande partie par le goudron en permance, dommage car quelques beaux paysages bien plus variés que sur le Frances, quand je vois des randonneurs se plaindre du STEVENSON, pour le goudron, je vous le dis tout de suite, n'y allez pas, vous allez être déçus !   
Et puis, ne comptez plus voir des bandes de chiens sauvages, pas plus d'ailleurs que de plans cul comme le décrivent certains pour faire du buzz et vendre leur bouquins, bon, je précise bien que ce n'est valable que de IRUN jusqu'à SANTANDER, pour le reste , il vous suffit de lire la deuxième partie, de SANTANDER à OVIEDO, executée dans la foulée pratiquement  puisque j'y retournerai au 1er mars 2016.


deuxième partie, de Santander à Oviedo

pourquoi s'être arrêter à Santander la première fois, tout simplement parce qu'il y a des bus, plusieurs dans une journée pour revenir à Irun et de là, soit prendre un train ou revenir à hendaye à pied, 40 minutes de marche, et de là, tout est permis pour rentrer chez vous. maintenant, il est évident, qu'il y a beaucoup de départ en passant par madrid ou autres villes! à vous de voir ce qui vous arrange

Donc idem pour ce retour sur le camino, départ en bus d'Irun, ce qui m'a permis de me replonger  sur cette première partie du mois de décembre, a savoir compagnie espagnole ALSA, vous pouvez d'ailleurs réserver sur internet, ce qui est plus prudent, certaines destinations peuvent poser problème de place!

pour les prix des hébergements, toujours du ebooking ! toujours très peu d'albergues ou fermées.

A noter que comme la première partie, si les hébergements sont équipés de chauffage, ils sont toujours éteints et on ne peut pas les allumer, donc tant pis pour vous, pour le froid, ou le séchage des affaires.

jour 01 le 01/03/2016 de Santander à  Mogro

arrivée la veille au soir, départ de l'albergue Santos Martires à Santander, 10 euros sans la bouffe, le temps est avec moi, par contre, ça continue allègrement sur le goudron, une bonne heure pour sortir de Santander. Très peu de points de vue, beaucoup de chiens, mais heureusement renfermés ou attachés. Attention, le parcours semble dévier par endroits, suivre absolument les marques officielles, panneaux etc... J'ai l'impression que certains indélicats rajoutent des flèches jaunes pour vous détourner vers leur commerce. Au loin, sur ma gauche, les sommets sont tous enneigés, ce qui semble me confirmer ce que l'hospitaleros hier soir m'a dit, le Primitivo, serait fermé pour cause de neige trop abondante, pourtant, le Primitivo reste l'option que j'avais choisie pour finir ce Compostelle, et ça m'embêterait de ne pas pouvoir passer. Pour la petite histoire, jusqu'à ce que je décide de m'y engager, jusqu'à et même à Oviedo, on me l'a déconseillé pour cause de neige!

mais c'est une autre histoire, donc continuons sur ce norte, en arrivant à Mogro, attention, la seule auberge la moins chère est à côté de la gare, bien au dehors de la ville, sur votre droite en arrivant, donc rester près de la voie ferrée, je crois que la bonne route est de suivre celle qui va au golf, mais à vérifier,  pas comme moi qui ait continuer à suivre les marques, je croyais l'auberge en ville, j'ai donc du revenir en arrière, Peut-être y a t'il une albergue mais je n'en sais rien ?

en bref, une étape peu intéressante, à cette saison, d'énormes innondations ont détruit beaucoup de choses dans toute cette province de Cantabrie, et elles peuvent vous créer des problèmes de passage, ce qui m'est arrivé, donc détournement, les chemins sont gorgés d'eau, de gadoue, bref, pas toujours très marrant, surtout que les peu de chemins de terre sont rares! quand on longe le mogro avant d'arriver à Arce, 8 jours plus tôt c'était coupé par l'eau.

hébergement Hotel de la Joyuca del Pas
très belle chambre pour 35 euros,rajouter  ptt dej 5 euros,  et repas du soir en plus à côté dans le bar à 20 m

jour 02 le 02/03/2016 de Mogro à Santilla del Mar

Aujourd'hui, pas de pot, il pleut, très fine, avec beaucoup de vent, ça rentre partout. Toujours notre fameux goudrons, à part une partie du chemin ou on longe deux énormes pipelines, plus ou moins gravilloné. heureusement, quelques superbes vues malgré la pluie égaye la route.Etant parti sans entrainement, je traine la patte à une allure de shopping ou de sénateur, au choix !  J'arriverai une bonne heure plus tard que prévu. L'arrivée dans le vieux village médieval est vraiment extraordinaire, tout est très bien conservé, c'est de toute beauté. et, dessert suprème, le musée de la torture, quelques gadgets dans la cour laisse imaginer l'imagination dont certains hommes peuvent faire preuve pour faire du mal à leur congénères, je ne pourrai le visiter, because fermé quand je passe, et vu la pluie, je n'y reviendrai pas après m'être arrêté au gîte. Je pense qu'on devrait encore utiliser ce genre de matériel pour nos politiques ;-) et les obliger à tenir leurs promesses, ça devrait les convaincre de ne pas tricher!

Albergue au camping sur la droite en sortant de la vieille ville en haut de la côte. Bungalow juste pour dormir, à cette époque, le restau est encore fermé. eau chaude pour la douche ok, mais pas de chauffage, ne compter pas sécher vos affaires.  et je vous garantis qu'en plus ça caille ! rien  non plus pour cuisiner, pour manger faut aller à 200m plus lion à l'hotel, et vu le temps, je m'en suis passé.  Quelques rondelles de saucisson que je porte et une soupe minute. mais c'était bon.
camping Santillana 10 euros

jour 03 le 03/03/2016 de Santilla à Comillas

Après une nuit de tempête, en plus quelques gouttières dans le bungalow vont me tenir éveillé une partie de la nuit. je ne me lève donc pas trop tôt, et au vu du mauvais temps qui continue, je m'interroge, rester là pour la journée ou partir quand même ? Mais vers 9 h, le vent et la pluie se calment, je saute dans mon slip et dans mes godasses et je tente de profiter au max de cet espace temps calme, je trace et bien m'a pris de partir quand même, ça va se lever en fin de matinée et la journée sera finalement belle. Comme quoi, pluie du matin n'arrête pas le pélerin. A signaler, à part le goudron, 2 petits chemins sympa, quelques paysages tout aussi sympa, je dirai enfin une étape ..... sympa! Pour la petite histoire, de chien, un troupeau de ..... un mouton, gardé par un énorme patou, heureusement, tout ce joli monde clos, parce que le patou m'a suivi tout le long du grillage en gueulant tout ce qu'il savait, et amusant, le mouton a suivi, bon lui il n'aboyait pas, savait pas faire, autrement je pense qu'il aurait fait comme son pote le patou et si il avait lui aussi pu me mordre, sans doute qu'il ne se serait pas gêné !. Et donc, je continue, et quelques centaines de m après, encore un troupeau de moutons, mais là, pleins de moutons, je m'attendais donc à voir encore du patou, mais que dalle, nada, pas un chien, même pas un truc empaillé pour faire peur aux prédateurs, chercher l'erreur, comme quoi, les bergers n'ont pas tous la même valeur de leurs moutons.
L'arrivée sur Comillas est superbe, la mer assez agitée bat la côte dans une mousse d'écume. A noter une rencontre avec deux autres jeunes pélerines allemandes. Albergue fermée, ce sera donc

hébergement Pension Pasaje San Jorgue,
40 euros la nuité sans autre srvice, pour manger faut sortir et restau

jour 04 le 04/03/2016 de Comillas à Serdio

Météo clémente, mais ça va pas durer! va même encore finir en tempête.Bon, j'arrête de parler de goudron, sachez que c'est le lot quotidien, je vous le signalerai si ça s'arrête, comme ça on va gagner du temps. Aujourd'hui, il me semble que le relief est plus marqué que les jours précédents. D'ailleurs après le passage sur l'autoroute, a un peu plus de la moitié du parcours, une montée fait ce qu'elle sait faire, c'est à dire, que ça monte et bien, sous une pluie battante, vous adoreriez si vous étiez avec moi. Mais on va pas se plaindre, beaux paysages par endroits, à ma gauche, montagnes enneigées, à ma droite, la mer, quelques belles constructions? si ce n'était le temps pourri, une étape sympa. arrivée à Serdio à l'albergue soi-disant ouverte toute l'année, ben mierde, elle est fermée, j'appelle le numéro affiché, mais dialogue de sourd, je parle pas espagnol, mon correspondant, pas le français ni l'anglais, il finit par me donner un autre numéro ou appeler. j'essaye et tombe sur une madame, je ne vous la refait pas, on dialogue sourdement. Je finis pa r comprendre qu'elle va venir puisqu'elle me demande ou je suis, entre temps, j'étais revenu vers le centre du patelin, quand je vois un truc bizarre s'envoler du bar, fermé lui aussi, c'est le grand store en façade, resté ouvert et qui joue les filles de l'air, pas résisté au vent, épris d'une liberté soudaine, il se promène errant entre les trottoirs de la rue principale, du coup, je me mets à l'abri derrière l'église, qui je l'espère, et le souhaite vivement, va résister aux déchainements sauvages de cette mini tempête. Et enfin, je vois une voiture elle aussi errante, derrière le volant, une dame qui fouille le village de son  regard acéré, j'en conclus que je suis l'objet de cette reluquation, fais des grands signes, et la voiture vient vers moi et s'arrête!  la dame descend,  me fait signe d'embarquer dans son char à grands gestes, comme à priori, je ne réagit pas assez vite, elle me prend mon sac à dos, le bourre dans le coffre et m'enjoint de monter, heu, c'est un peu crados, sans doute transportent t'ils leur moutons ou chiens la dedans, bref, j'embarque mon paquetage, enfin, ce qu'elle n'a pas osé m'enlever en prenant le sac à dos,  bâtons, cape de pluie, dentier, etc... et moi même tout dégoulinant, c'est pas grave, ça va laver un peu l'intérieur, et en route, elle m'emmène chez elle ou elle fait accueil de pélerins, le rez de chaussée est amménagé en dortoir avec commodités et cuisine, mais elle fait aussi demie pension, ce que je vais prendre. et Surprise, c'est aussi la dame qui s'occupe de ....... l'albergue qui m'aurait couter 5 euros pour la nuité et la douche !! mais bon, je m'en fous, ici, c'est donativo, et je vais avoir le repas chaud , et j'ai très bien mangé! je vais donc donner 30 euros pour exprimer ma satisfaction, ah oui, toujours pas de chauffage, et ça caille encore une fois, je vous garantis que les grelots ne trainent pas sur les godasses, en plus, mes affaires qui ne sèchent pas commencent à puer le vieux camenbert normand torturé et vieilli dans un vieux chateau cathare depuis l'inquisition.

hébergement chez Kati, donativo en plus en arrivant, on passe litéralement devant chez elle, mais je n'ai pas vu de panneau?

jour 05 le 05/03/2016 de Serdio à Penduelles

temps désastreux, ils tombent non pas des hallebardes, mais des chars d'assaut. ca vente au plus fort. bref la chienlit. Dommage, quelques petits sentiers, mais alors, ça colle aux godasses comme un vieux chewing gum à un vieux dentier. Cependant, des vues superbes. les rafales de vent me font presque traverser la nationale comme un chien errant, avant d'arriver à Penduelles, du coup, plutôt que de risquer de passer par le chemin qui longe les falaises, je décide de rester sur la nationale plus sécurisante, surtout que le bord en est amménagé, et donc pas de problème. C'est grand dommage, ça devait être superbe. Les embruns montent plus haut que les falaises, ça doit buffer dur! c'est dire l force du vent et des vagues. Petite surprise quand vous arrivez sur le sentier et commencer à apercevoir la mer, à 200 ou 300 m environ, de  l'autre côté de la nationale, suivant l'état de la marée, et pour moi, c'était bon,  j'ai aperçu de très beaux geysers, impressionnant la hauteur à laquelle montent les jets d'eau. Ca dépasse les pâtures qui longent les falaises de plusieurs mètres. C'est grandiose. Encore une fois dommage de ne pas passer le long des falaises, mais j'ai envie d'arriver à Santiago ! pas finir içi !
Ce soir ce sera encore soirée 1/2 pension donativo, et comme d'hab, je donnerai 30 euros.

Albergue de Aves de Paso, sur la gauche en arrivant, une venelle y descend à partir du mercado. L'hospitaleros parle français, très sympa et mangera avec moi? merci Javier pour cette excellente soirée. suis pas sûr de l'ortographe du prénom, désolé.

jour 06 le 06/03/2016 de Penduelles à Barro

Départ encore sous la pluie, même la grêle va s'en mêler, froid et vent. quelques éclaircies très bréves illumineront cette sombre journée. Ah oui, depuis hier, je suis dans les Asturies. Finie la Cantabrie, mais ils n'ont pas gardé leur pluie :-) . Les paysages varient, montagnes enneigées sur la gauche, mer sur la droite. L'arrivée à Celorio se fait par un petit sentier accompagné de vues superbes sur les falaises. Les embruns la aussi, sont impressionnants et montent parfois plus haut que les falaises. La mer est certe impressionnante, qu'est ce que ça doit être par grande tempête? Heureusement ces paysages grandioses font un peu, oui, vraiment très peu,  oublier la pluie, mais ça commence à devenir quand même un peu chiant. J'avoue que cette rando sur du goudron, en plus la pluie, me font quelques fois courcircuiter certains passages vu la gadoue. Je suis pas fan des détours que l'on vous impose pour passer dans des petits villages ou il n'y a absolument rien à voir, pas plus que de bars ou boire une boisson chaude. Les quelques petites églises sont toujours fermées, donc pas plus d'intérêt. Je n'ai donc pas de remord, vous ferez ça qu'est ce que vous voudrez quand vous y serez par vous même. Demain la météo annocée serait encore pire, donc à voir au lever du corps. je commence aussi à apercevoir les montagnes que je vais traverser si je prends le camino primitivo.

hébergement à l'hotel Kayre Quimpanar sur la plage. 1/2 pension sans ptt dej pour 59,80 euros. chère soirée. 

jour 07 le 07/03/2016 de Barro à Ribadesella

Et bien que croyez vous qui se passe ce matin, il...... pleut! D'après la météo, j'en tiens encore pour 3 ou 4 jours. J'espère qu'après je vais enfin pouvoir marcher en string ! Aujourd'hui, des petits chemins alternent avec le goudron, et bien sûr la gadoue, un, complètement inondé m'obligera a faire demi tour et emprunter la route, heureusement pratiquement dès le début, donc pas trop de km enn plus. Sûr que si j'y avais été plus engagé, j'aurai enlevé les godasses, les guêtres, les chaussettes, remonter le pantalon pour passer. mais l'eau est très froide, et de l'autre côté, il aurait fallu sortir la serviette, déjà mouillée puisque rien ne sèche, remettre l'équipement, toujours sous la pluie, bref, ça aurait été chiant, trop. En plein été, ça aurait pu être sympa, d'autant plus que l'eau était d'une clarté désarmante. mais il faut le dire, c'est assez rare et aujourd'hui, il y avait plusieurs petits sentiers, Je ne regrette pas de marcher avec des godasses hautes, pas une fois l'eau ne passera dessus, des chaussures basses, j'y aurais eu droit. La pluie va enfin s'arrêter vers midi, et l'après midi se finira sous la grisaille, le bonheur de marcher sans la cape de pluie, ouf ! sauf qu'à une demie heure de l'arrivée, le ciel me retombe sur la tronche, et c'est donc un coq mouillé qui arrivera à l'étape. course u tampon pour faire tamponner ma credential, ce soir je dors en appart privé et le gérant n'a pas de tampon, office de tourisme, fermé, jour de repos, un premier bar, n'a pas non plus cet accessoire, et une conso pour rien, bref, j'ai enfin pu faire tamponner dans un supermercado :-)

hébergement appart privé, 20 euros, racolé par une dame sur le port, enfin racoler, pour la bonne cause, pas ce que vous penser. ne sachant pas comment ça s'appelle, le local,  je vous donne son prénom et son phone avec son accord 615 54 57 43. cuisine à dispo, supermercado pour vos courses, enfin si vous voulez popoter,  et ...... chauffage!  enfin, vais pouvoir sécher un peu, sauf que je vais devoir le partager avec deux jeunes allemandes. Voit que des allemands ou (des) sur ce chemin.

A noter que l'auberge de jeunesse n'a jamais daigné me répondre quand j'ai essayé de les joindre, heureusement que je n'y suis pas allé directement, j'aurai du revenir en ville, c'est ce qui est arrivé aux deux allemandes. Bref, une quand même bien belle étape.  

jour 08 le 08/03/2016 de Ribadesella à Colunga

Aujourd'hui un grand temps, pas de chiotte, c'est trop faible, mais je dirais de chasse d'eau qui fuit à grand bouillonnement. le plaisir à l'état pur de gadouiller. Une petite demie heure de soleil m'avait fait espérer, mais ça n'a durer qu'une heure coupée en deux. Le vent est quand même tombé, donc ca tombe droit, ça rentre moins par les ouvertures. Aujourd'hui, pour la première fois, les godasses vont avaler un peu d'eau. Certains passages étant dévastateurs, dont un, pas très bien entretenu en plus, des ronces dépassent de partout,  ou pour faire 500 m je vais mettre une 1/2 heure. fallait tâter, merci les bâtons, pour voir ou le sol était un peu plus dur pour poser les pieds. Un autre chemin m'oblige carrément à faire demi tour pour emprunter la route. Totalement impraticable sans des bottes. Il y a de plus en plus de petits chemins pour que je vous le signale, mais alors dans quel état! Et puis les paysages sont de plus en  beau, je dirai plus beau que le début du camino. et c'est d'ailleurs pour ça que je persiste dans mon idée à vouloir passer par le primitivo après Oviedo. Mais on n'en est pas encore là. Le dernier petit chemin étant impratiquable sans combinaison de plongée, la fin se fera sur la route en goudron, longue ligne droite horrible.

hébergement Hotel Las Vega 1/2 pension 36,00 euros toujours sans ptt dej, je ne mange pas le matin.

jour 09 le 09/03/2016 de Colunga à En amendi

En amendi, suis pas vraiment sur de l'ortographe, vous ne le trouverez pas sur une carte, c'est un peu après VILLAVICIOSI.
Encore une journée à rester au lit. Une journée de m.rde, enfin plus précisément, pipi vu que c'est extrèmement liquide. de l'eau, de l'eau, du goudron, du goudron, et quelques petits chemins servis amoureusement avec gadoue. Aujourd'hui, encore les godasses vont prendre l'eau. mais bon, c'pô grav', elles sont toujours mouillées. Et du sérieux, du lourd, va falloir que je les vide en les retournant. les paysages, j'en vois plus grand chose, la pluie mêlée au vent fouette tellement, que je marche le nez au raz des godasses pour me  protéger.Vers midi, timidement un rayon de soleil va essayer de pavaner, mais ça ne durera pas plus qu'un lapin en train de lutiner sa lapine. Et moi, j'ai le petit truc rabougri par le froid, impossible de jouer au petit manneken-piss,  je ne le trouve plus. Heureusement, j'ai une pince à épiler et avec grande difficulté, j' arriverai quand même à lui faire prendre l'air :-) , Ca devient franchement déprimant, le soir, je vais trouver d'autres pélerines, ou sont les mecs si fiers devant leur télé, que des femmes, Mais le doute m'assaille, je ne les vois jamais la journée, je commence à soupçonner que vu le temps, elles font les étapes en bus. je n'oserai pas leur demander, ce serait de la goujaterie. En plus je ne vois jamais d'autres traces dans la gadoue, bref, c'est pas clair tout ça? bizarre bizarre? Enfin, chacun fait comme ça il veut! St jacques jugera ses enfants au mérite :-)) . Enfin, moi, j'en chie tout seul, ce soir serai encore tout seul, demain aussi, etc ...

hébergement au gîte de la Fereira, à En Amendi, donativo, le proprio mangera avec moi, ça a été sympa mais sans plus, je voyai bien qu'il était pressé d'aller retrouver sa famille à l'étage supérieur, pas de chauffage dans le refectoire, ce qui fait que ça ne donne pas grande envie de s'attarder pour discuter. De plus, pas eu d'eau chaude, pas pu prendre de douche, et le soir à 20h, ils m'ont coupé le chauffage vu que c'était un truc au gaz et pour ma sécurité, vallait mieux dormir sans , dixit l'hospitaleros, du coup je ne donnerai que 20 euros au leu des 30 habituels.  Et  c'était encore trop! j'ai donné avant de manger, autrement j'aurai donné moins, une soupe de lentilles, une salade  verte, et un yahourt, j'avais encore la dalle. Le prochain donativo, j'attendrais avant de donner, ça me servira de leçon!

jour 10 le 10/03/2016 de En amendi à Vega

aujourd'hui je quitte le camino norte pour prendre la variante par OVIEDO et faire le choix définitif. camino Norte jusqu'à la fin, ou Primitivo à travers les Asturies? j'attends plus de précision une fois rendu à Oviedo sur les conditions du terrain. Neige ou pas neige ?
Journée toujours sous cette p.tain de pluie, y en a mare, y en a marre, y en a marrre, je vous dis que ça, ça commence à me décoiffer grave! commence à regretter sérieusement la Bretagne ou normalement je devai aller marcher sur le chemin des douaniers. Donc aujourd'hui, je vais trouver la borne de séparation Norte/Primitivo. J'ai toujours un doute qui m'habite, à ce jour, je n'ai pu trouver aucune information fiable sur les conditions qui m'attendent, que des contradictions,  pour certains ça passe, pour d'autres ça ne passe pas, Oviedo et le Primitivo, ou continuer plus surement sur le Norte et vers Gijon. Hé bien, que croyez vous que je fite en mon âme et conscience, en accord avec mon plein gré, je choisis Oviedo, bon, ça bouffe pas de pain, si on me dit que je ne passserai pas, et bien, je rejoindrai le Norte, et l'affaire sera close, m'en fous, je suis pas à 2 jours près.  Journée assez sportive, ça monte et descend pas mal, normal on s'introduit doucement en montagne. Etape courtes, de belles vues,

ce soir, encore une albergue donativo, en plein sur le chemin, impossible de la louper, faut récuperer la clé au supermercado, profitez en pour faire vos courses. gaffe à l'heure d'arrivée, ça n'ouvre que vers 17h, autrement comme moi, vous attendrez sous la pluie ou au bar à 100m. cette fois, je ne donnerai que 10 euros, et c'est largement payé par rapport aux albergues municipales, quand il y en a, c'en est d'ailleurs une,  ou l'on vous demande que 5 euros, pas de chauffage,et encore une fois, je vous le dis, ça caille, en plus le chien est mouillé,  un micro onde pour chauffer vos achats, 2 ou 3 assiettes grasses et dégoutantes, ben oui, y a pas de quoi faire la vaisselle correctement, les quelques couverts, cuillères et fourchettes aussi infâmes.  Pour le chauffage, il y a des radiateurs, donc je retourne au mercado voir le responsable, pas là , c'est la vendeuse qui me répond, et elle m'explique qu'il déclenche automatiquement le soir à 20h,en fait,  ils voulaient se débarrasser de moi, à 20h et après, toujours pas de chauffage, mes affaires seront encore mouillées demain, c'est vraiment sympa, au départ le thermomètre de la pharmacie à côté indique 6°, vous voyez ce que ça peut donner, avec des affaires encore mouillées, c'est dommage, l'albergue était pas mal autrement pour les couchages, spacieuse. donc à fréquenter qu'en été !    pourrait au moins mettre à disposition un petit radiateur électrique. La literie est un eu usée, mais c'est propre. 

jour 11 le 11/03/2016 de Vega à Oviedo

Ouf, météo en amélioration, départ à 6°, mais pleut pas, le soleil va alterner avec quelques averses, mais que c'est bon! Quelques belles portions, dont une, près d'une petite chapelle dans la forêt, rencontre avec 3 chevreuils peu apeurés, superbes. Un peu de relief quand même, mais bon, ça y est les jambes ont trouvé leur marques, enfin une étape correcte. A noter que mon fichier GPS, pourtant téléchargé sur le site du camino est complètement à côté de la plaque, à priori, le tracé a été modifié, sans doute pour éviter justement les routes. En plus, il m'annonçait 26 km en passant par de la route là, on ne passe plus par les routes et la distance s'en ressent sérieusement. Je dirai en gros plutôt dans les 28 ou 29 km. mais bon, c'est beau et on va pas rechigner. l'arrivée à Oviedo, je comprends que certains puissent être tentés de la faire en bus, c'est pas folichon. C'est plus d'une heure sur des trottoirs et rien à voir. Cette étape avec le soleil réconcilie avec la rando. Une fois arrivé à Oviedo, je cherche l'office de tourisme, je suis extrèmement déçu, ils ne peuvent me fournir aucun renseignement sur le Primitivo. c'est déplorable, En plus pour les quelques documents, aucune cartes, ils n'ont que la partie Asturies et pas la Galice. Je suis donc seul, face à ma décision, j'ai la nuit pour réfléchir, et au matin, ben, je vais partir gaillardement sur le primitivo, en partant du principe que si certaines portions sont bloquées par la neige, je pense qu'elles sont contournables par la route, j'espère ne pas avoir à le regretter, ça m'embeterait grave d'avoir à revenir sur le Norte.

Hébergement, ce soir, hotel Altela, 25 euros, et ce soir, le moral remonte d'un grand coup, j'ai du chauffage, mes affaires vont sècher enfin!  pour le repas il faut aller à l'hotel à côté, le Favila, à 50m, repas pour 10 euros. P.tain, tout va bien pour repartir d'un bon pied :-))

ET  j'ai bien fait, la chance sourit aux audacieux, vous pourrez donc voir mon périple sur le Primitivo, toujours sur mon petit blog.  



   

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